Proverbe africain : « Quand un vieillard meurt, c’est une bibliothèque qui brûle. »
Origine : Ce proverbe est attribué à la population bambara du Mali, en Afrique de l’Ouest.
Commentaire illustratif et explicatif :
Ce proverbe africain, issu de la sagesse populaire des Bambaras, exprime de manière poignante la valeur inestimable de l’expérience et de la sagesse accumulées par les personnes âgées au fil des années. L’image de la bibliothèque qui brûle illustre la perte irréparable de connaissances, de traditions et de sagesses lorsque qu’un aîné décède. Dans de nombreuses cultures africaines, les personnes âgées sont considérées comme des gardiens de la mémoire collective, dépositaires d’un savoir accumulé au fil des générations.
Le proverbe suggère que chaque vieillard représente une source précieuse de connaissances, d’histoires et de traditions orales. La disparition d’un aîné est donc assimilée à la destruction d’une bibliothèque, privant ainsi la communauté d’un accès direct à cette riche réserve de savoir. Cela souligne l’importance de respecter et de préserver la sagesse des anciens, car elle est un héritage vivant qui contribue à l’identité culturelle et à la pérennité des communautés.
Au-delà de la métaphore, ce proverbe encourage également à valoriser et à écouter attentivement les aînés de manière à préserver et transmettre leur savoir aux générations futures. Il met en lumière la responsabilité collective de veiller à la préservation de cette « bibliothèque humaine » pour que les enseignements du passé continuent d’éclairer le chemin des générations à venir.
